Pour le plaisir des papilles
Pendant ces moments de semi-confinement, en attendant de pouvoir nous mettre à table dans nos superbes restaurants et déguster de nouveau les meilleures spécialités de nos pays visités, nous vous proposons de retrousser vos manches. Oui, si la montagne ne vient pas vers nous, c’est à nous d’aller vers la montagne. Les portes de nos restaurants sont closes, donc c’est à nous de nous mettre aux fourneaux.
Alors, chers amateurs de bonnes choses, nous avons choisi pour vous quelques recettes représentatives, pas trop compliquées à réaliser, commentées en français. Faites-nous savoir comment vous vous êtes débrouillés et combien de points GaultMillau vaut votre résultat.
En ce qui concerne l’appétit, n’en parlons même pas. Il va de soi que ces délices ne peuvent que le stimuler.
Recette de pierogi (raviolis polonais)
D’habitude, nous les dégustons à Cracovie. Soit sur la place Saint-Jean lors du “Festival des pierogis” qui s’y tient en août, soit dans l’excellent restaurant Morskie Oko accompagnés d’un orchestre jouant des airs populaires. Pour ceux qui y prennent goût, rien de mieux que de commander une autre portion chez Jano, dans son restaurant stylé, après la descente de la rivière Dunajec en radeau touristique.
Goulache de Budapest
Le goulache ou la goulache ? Telle est la question digne du prince danois. Plat omniprésent dans le pays du paprika, dont les recettes sont aussi multiples que le nombre de ménages.
Le rouge de Villany l’accompagne à merveille. Depuis peu vous pourrez vous en procurer dans quelques vinothèques suisses (chez DIVO, par exemple).
Mais faites attention, les Hongrois adorent les plats bien pimentés, le paprika se vend en version douce ou piquante. Si vous ne voulez pas qu’il vous fasse rougir, utilisez la seconde avec modération.
Khachapuri géorgien
Une table géorgienne est une table d’abondance. Plusieurs entrées et plusieurs plats principaux, présentés simultanément devant vous, attirent votre œil, attaquent vos narines et vous invitent à contempler l’harmonie de couleurs.
Le khachapuri n’est pas un plat en soi. Comme le pain, il s’agit d’un accompagnement qui ne peut jamais manquer sur une table correctement garnie.
Strudel
Paris sans sa tour Eiffel serait l’Europe centrale sans son strudel. Incontournable, signe du rayonnement de Vienne et de la culture culinaire de l’ancien empire austro-hongrois, vous le dégusterez aussi bien dans les chalets du Tyrol que dans les auberges des Hautes Tatras ou dans les palaces de Budapest.
Tirer la pâte feuilletée demande une maîtrise infaillible.
Pour les moins doués, COOP ou MIGROS proposent une bonne alternative.
Borchtch russe
Délice de la cuisine slave dont les recettes varient d’une région à l’autre. Tous ceux qui ont pu déguster celui du restaurant Podvorie à Tsarskoïe Selo en gardent un souvenir lumineux.
N’oubliez surtout pas qu’un verre de vodka bien fraîche ne peut qu’accentuer ses saveurs.
Na zdorovie !
Plov ouzbek
Plat traditionnel qui – avec chachlik, non et samsa – forment le fondement culinaire d’Asie centrale. L’hospitalité ouzbèke est exemplaire et un touriste étranger peut être facilement invité à déguster ce délice chez l’habitant. A Boukhara, Estissimo organise une master class pour bien maîtriser la préparation de ce mets national.
Pour ceux qui ont perdu leurs notes et bien entendu aussi pour tous les autres, voici l’une des innombrables recettes.